✣ prénom(s) Nathaniel Owen ✣ nom Parker ✣ âge 28 ans ✣ date et lieu de naissance 25 janvier 1996, Irlande du Nord ✣ situation Veuf ✣ orientation Hétérosexuel ✣ raison de votre arrivée sur poveglia Dédoublement de personnalité, homicides involontaires ✣ groupe Innocent ✣ avatar Gaspard Ulliel

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i am who i am

J’ai jamais eu l’impression d’être hors catégorie, d’être quelqu’un de différent, d’être un homme qui sort du lot. Vous savez comme ces grands gamins qui jouent avec la politique comme si le pays dans lequel nous vivions n’était qu’un vulgaire jeu de société où le plus important était de gagner. Je n’ai pas non plus la prétention d’affirmer que je pourrai être de ceux qui manie le jeu d’acteur avec brio, ou bien même être capable de poser devant un objectif comme un met de choix. Non tout ce que je suis, ou ce que je parais être, n’est que le pâle reflet de l’éducation que j’ai pu recevoir d’une mère présente et d’un père trop possessif avec sa famille. Au final un enfant ordinaire...

J’aime être au coeur de toute votre attention. Fils unique j’ai toujours obtenu tout ce que je voulais alors évitez moi les « on partage », c’est simple ce n’est pas mon cas. Attention je n’ai pas dit que j’étais égocentrique (quoi que ?), non non, mais ne pensez pas non plus que je ne serai pas capable de me battre pour les choses que j’aime. Vous pourriez être fort déçus. Peut être dû aussi à mon côté têtu. Mais ça ce n’est qu’un léger détail...

J’aime aller au bout des choses. Abandonner un projet ce n’est pas vraiment mon genre, peut être est ce pour ça qu'aujourd’hui je suis le meilleur dans mon métier et que généralement on m’accorde sa confiance.

Je suis également quelqu’un de très franc. Inutile de passer par quatre chemins, la vie est bien assez courte et focu comme ça pour en rajouter.

Vous pourriez croire ainsi que je suis d’un ennuie mortel, heureusement vous êtes bien loin du compte. Comme toutes les personnes de mon âge (et surtout de mon entourage) j’aime faire la fête, m’amuser et me sentir vivant. Mon côté rêveur m’amène parfois dans des situations un peu trop cocasses à mon gout, mais rassurez vous je m’en suis toujours exceptionnellement bien sorti.

Enfin, et c’est plutôt un défaut pour ma part, je suis un homme bien trop naïf qui aime croire qu’il y a toujours un peu de bon dans chacun de nous. Nous avons tous nos raisons pour effectuer tel acte ou tel choix, mais je suis certain que généralement cela part d’une bonne intention. Après tout, ne cherchons nous tous pas ce bonheur trop éphémère à mon gout ?

A ce moment précis vous êtes certainement en train de vous dire que je suis un homme des plus ordinaire, un de ceux qui passe sa vie à calculer et à planifier le tout en espérant que la multitude de chemins qui s’offrent à vous ne soient qu’un petit contre temps dans votre misérable vie. Détrompez vous, j’aimerai beaucoup oui, mais il y a des chemins que l’on est obligé d’emprunter. Des routes qui, dès votre naissance, vous sont déjà toutes tracées, et vous pouvez essayer de les évitez autant que vous le voulez, jamais, ô grand jamais vous n’emprunterai l’autoroute qui s’offre devant vous. Parce que c’est comme ça, parce que c’est ainsi et que celui qui me dira être maître de son destin aura droit à mon poing dans la gueule.

Je vous laisse amèrement découvrir quels chemins la vie m’a réservée et comme bon nombre d’entre vous, ils ne sont généralement pas tous blanc...

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behind the screen

✣ pseudo/prénom Alison ✣ âge 22 ans ✣ comment t'es arrivé(e) ici Miss Calliopée qui a, je crois, ramené toute sa troupe xD ✣ présence 4/7 ✣ double compte Nop ✣ scénario ou personnage inventé Personnage inventé ✣ un dernier mot Ce forum il m'a l'air d'envoyer du pâté ! Pour une fois qu'on peut faire les méchaaaants, mouah j'aime     ✣ et les jolis crédits Tumblr / Bazzart

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[color=indianred]Gaspard Ulliel[/color] ✣ Nathaniel O. Parker

Je ne vais pas m’attarder sur mon enfance pourrie gâtée, elle n’est qu’une histoire banale parmi tant d’autre alors à quoi bon vous ennuyez avec tout ça. Non là où mon histoire commence à être un poil plus intéressante c’est lorsque je l’ai rencontré, elle, pour la première fois. Elle était cet ange parmi ces damnées, ce petit rayon de soleil qui savait en un sourire vous redonnez gout à la vie. Elle était cette lumière sur mon passé gris. Elle était belle, elle était reine et elle serait mienne... Je m’étais mis un poing d’honneur là dessus et il ne fallu guerre de temps pour que cette délicieuse danse ne commence. Quelques mois plus tard nous étions inséparables, et nous passions le plus clair de notre temps à rêver à la vie idéale, celle sans nuage j’entend, allongés sous un vieux chêne. Bien entendu au début elle le fut. A peine eurent nous échoués dans notre petit nid qu’Ellen se retrouva enceinte. Une fille. Un deuxième petit ange à la maison. J’étais tellement heureux, tellement reconnaissant de cette liberté, de cette chance qui m’a été donné.

J’avais devant moi cette vie toute tracée que l’être humain convoite tant. Celle où cinq jours sur sept tu te lèves pour ramener de quoi faire vivre ta famille, celle là même qui était rythmée par le doux son  de la voix de tes enfants en plein éveil, et où ta femme t’aime d’un amour démesurée. C’était bon, majestueux, comme un rêve dont tu espères qu’il durera pour l’éternité. Pourtant (et il en faut bien un... ) un jour où l’autre ton monde s’écroule. Peut être pas d’un coup non, mais petit à petit tu empruntes cette foutue route qui t’étais destinée et alors c’est comme si ce n’était plus toi. Comme si quelqu’un prenait possession du moindre de tes mouvements, prenant place dans ton corps et rythmant tes pas. Tu sais alors que ce n’est pas bon, parce qu’il ne fait pas forcément ressortir le bien en toi, mais peu importe pour le moment tu en fais abstraction et tu continues de vivre, de respirer à plein poumons et de donner de l’amour à plus soif à tous ceux qui t’aiment. Profites car cela ne durera peut être pas...

En effet ces derniers instants resteront à jamais gravé en moi, et plus particulièrement ce dernier diner en famille. Ellen applaudissant Elsa car elle venait de finir son assiette comme une grande pour la première fois. Pour lui montrer que j’étais fier de ma petite fille, je ne pouvais m’empêcher de sourire comme un con qui sourirait à la vie. Sur le coup cela me paraissait être un moment des plus heureux, mais maintenant quand j’y repense ça me parait tellement pathétique... Le pire dans tout ça, c’est qu’elles étaient là, à se gaver, et ne se doutaient de rien... Du monstre qui me bouffait de l’intérieur, de cette lassitude de les voir, de me voir, toujours le sourire aux lèvres. Au fond de moi, à nouveau je le sentais. Il était là, guettant, épiant, scrutant le moindre de mes gestes, de leurs gestes aussi. Mais que pouvais-je faire d’autre à par l’ignorer ? Pas grand chose... Alors pour la énième fois j’ai fait semblant, semblant de me lever et de dire merci à chaque jours qui m’était donné, semblant d’embrasser ma femme comme si cela pouvait être notre dernier baiser sur terre, semblant d’encourager ma fille dans son éducation pour faire face à cette monstrueuse blague qu’est la vie. C’est à ce moment précis qu’il décida de se réveiller de changer ma vie, de la mener comme lui l’entendait... Et alors plus rien ne serait jamais pareil.

Je suis conscient que j’ai eu parfois des moments d’égarements, des trous noirs comme les médecins les appellent. Mais jamais je n’aurai pu être capable de la chose dont ils m’accusent avec tant d’acharnement. Aujourd’hui, de là ou je vous résume mon histoire, les murs sont blancs, les menottes qui entravent mes poignets sont glaciales, je me sens terriblement seul, mais il faut que vous sachiez... Je n’ai pas assassiné ma femme et ma fille. Comment l’aurais je pu alors qu’elles étaient tout pour moi ? Pourtant le juge a été sans appel. Les preuves sont suffisantes pour m’emmener croupir en prison. J’ai beau protester, crier, pleurer, rien n’y fait. Et puis je le sens là, au fond de moi, tout content de lui. Mais il faut que je l’ignore, que je passe outre, car sinon cela reviendrait à dire que j’ai très certainement une part d’ombre en moi et ça, ô ça je ne veux pas. Mon avocat a réussi à avoir un délai, il dit qu’il veut jouer sur l’aspect « maladif ». Qu’est ce que je m’en cogne de son aspect maladif moi ! Elles sont parties ! Mortes, enterrées six pieds sous terre, il me reste quoi à moi hein ? Un choix entre la prison et l’asile ? Qu’elle différence ça fait ?

A ce moment précis, je ne suis plus très sur de la réalité des choses. J’ai l’impression d’évoluer dans un monde totalement parallèle où il est hors de question que ce moi qui tienne les rênes. Alors petit à petit je m’efface laissant place à cette bête qui depuis quelques années déjà attend son tour avec impatience. Dorénavant c’est bien elle et personne d’autre qui agit à ma place. Tout devient noir autour de moi, je sens mes membres devenir mous, mon coeur se ratatiner pour ne quasiment plus exister. Il est désormais cet foiré de capitaine de mon âme et je ne peux rien faire pour le remettre à la niche...  Et lentement je m’endors fermant les yeux sur une réalité des plus noirs qui se déroule désormais devant moi...

Quelques jours plus tard, j’entends des cognements à ma porte. Je sais que j’ai à nouveau pris possession de mon corps, je sens parfaitement ces pas lourds, ce son rauque sortir de ma bouche. C’était mon avocat. Et à en croire sa sale gueule déconfite, il n’avait pas que des bonnes nouvelles. Ben ça pouvait pas être pire que le meurtre qu’on me mettait sur la conscience. Le verdict tombe. Y parait qu’un nouvel assassinat a eu lieu en ville. Un témoin m’aurait vu... Procès mis à jour. Génial. J’ai beau lui affirmer que je n’ai pas bougé mon cul de mon canapé, rien. Le témoin est sur de lui. Généralement je parais être quelqu’un de fort, qui sait parfaitement encaisser les coups durs. Mais là, là ça en était de trop... Et puis c’était sans compter cet enfoiré qui ricanait dans ma tête. J’avais beau l’ignorer je savais que tout ce petit jeu l’amusait. Oh et puis qu’ils aillent tous se faire foutre. J’irai à ce fichu procès. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent de ma misérable vie, je n’avais plus rien à perdre de toute façon.

Quelques mois plus tard, ce n’était pas vers une prison que j’allais, ni même vers l’asile promit, mais vers une île dénommée Poveglia. Le juge m’avait désigné comme une personne des plus fragiles qu’il soit sur le plan psychologique et qu’il valait mieux pour les autres (et non pour moi) que j’aille m’enterrer là-bas, au moins je ne gênerai plus personne... Pourtant au fond de moi je continuais de me battre, inlassablement je continuais d’affirmer que ce n’était, que ça ne pouvait pas être moi qui ai tué toutes ces personnes. Certes les faits étaient bien là, mais jamais je n’aurai pu commettre ces actes immondes.  Hélas lui le savait... Et il se réjouissait à l’avance de ma nouvelle vie...